Le neurofeedback améliore un réseau neuronal responsable du contrôle cognitif

Une étude révolutionnaire menée au Canada a révélé que l’entrainement de l’onde cérébrale bien connue l’homme, le rythme alpha, améliore un réseau neural responsable du contrôle cognitif. La technique d’entrainement, appelée le neurofeedback, est considérée comme une nouvelle méthode prometteuse pour la restauration de la fonction cérébrale dans les troubles mentaux. Par l’utilisation de plusieurs méthodes de neuro-imagerie, une équipe de chercheurs de la Western University et du Lawson Health Research Institute ont maintenant découvert que les changements fonctionnels au sein d’un réseau clé du cerveau se produisent immédiatement après une séance de 30 minutes d’entrainement non invasif, de type neuronal. Le dysfonctionnement de ce réseau cognitif de contrôle a déjà été impliqué dans une gamme de troubles du cerveau dont le déficit d’attention avec hyperactivité, la schizophrénie, la dépression et le trouble de stress post-traumatique.

Au cours du neurofeedback, les utilisateurs apprennent à contrôler leur propre activité cérébrale à l’aide d’une interface cerveau-ordinateur. Dans le cas le plus simple, il s’agit d’un ordinateur qui enregistre les ondes cérébrales grâce à des capteurs de surface sur le cuir chevelu, connu comme un EEG (électroencéphalogramme). Le système est alors en mesure de traiter et de représenter simultanément l’activité du cerveau en temps réel de l’utilisateur, affichée d’instant en instant lors d’un match d’entraînement sur ​​un ordinateur. Cette configuration est connue comme une boucle de neurofeedback, parce que l’information sur l’activité du cerveau est constamment fournie en retour à un utilisateur et reflète leur niveau de contrôle. Cette rétroaction en temps réel permet aux utilisateurs de reproduire les états cérébraux distincts dans des conditions physiologiquement normales, promettant d’être un moyen novateur de favoriser des modifications  du cerveau sans effets indésirables. Ceci est possible en raison de la neuroplasticité, une propriété naturelle du cerveau qui lui permet de se réorganiser après un entrainement continu, résultant des ajustements à sa propre activité.

Article original en anglais : http://www.news-medical.net/news/20121025/Neurofeedback-enhances-a-brain-network-responsible-for-cognitive-control.aspx

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